Aller au contenu

KPI Retail 2025 : guide complet des indicateurs à suivre

19 min
Unified Commerce: Which KPIs to track for measuring your success? Learn how to optimize your rates, analyze your customers, and boost your performance.

Dans le secteur du retail, piloter son activité à l’aide de KPI fiables est devenu stratégique. Qu’ils soient financiers, logistiques, omnicanaux ou relationnels, ces indicateurs offrent une lecture chiffrée de la réalité terrain.

 

Les données qui alimentent les KPI doivent être centralisées et analysées en temps réel. Or, trop souvent, les systèmes POS, OMS et CRM fonctionnent en silos, ce qui empêche une vision consolidée. Alors, quels sont les indicateurs de performance du commerce unifié en 2025, et comment construire un tableau de bord réellement unifié ?

Qu’est-ce qu’un KPI retail et pourquoi est-il stratégique en 2025 ?

Un KPI est un indicateur chiffré qui mesure le niveau d’atteinte d’un objectif business. En retail, un bon KPI est actionnable et aligné sur une finalité claire : rentabilité, performance commerciale, efficacité opérationnelle, qualité d’expérience client. Ces indicateurs peuvent être financiers, opérationnels, logistiques ou relationnels.

 

Les indicateurs financiers permettent de savoir où l’entreprise gagne de l’argent et où elle en perd. L’enjeu est alors d’anticiper : quelle catégorie, quelle marque, quel canal sera rentable demain ?

 

Un réseau retail performant repose sur des opérations fluides. Les KPI logistiques et opérationnels donnent une lecture factuelle de la performance de la chaîne de valeur. Ces indicateurs aident les entreprises à éviter les surstocks et à améliorer la productivité en point de vente.

 

Enfin, les KPI liés à la relation client permettent le calcul de la capacité d’une enseigne à créer une relation durable.

Les KPI financiers et commerciaux essentiels

Chiffre d’affaires et marge brute

Le chiffre d’affaires (CA) est l’indicateur essentiel pour mesurer la performance commerciale d’une entreprise. En retail, ce KPI doit être suivi par canal (magasin, e-commerce, marketplace), par catégorie de produits et par période, afin d’identifier les dynamiques de vente.

La marge brute, quant à elle, est un indicateur important de la rentabilité réelle. Elle permet de savoir si la croissance des ventes s’accompagne d’une création de valeur durable.

À suivre :

 

  • Évolution du chiffre d’affaires global vs. objectifs de vente fixés.
  • Marge brute par catégorie et canal.

 

À corriger :

 

  • Si le chiffre d’affaires progresse mais la marge stagne → revoir la politique de prix et de remises commerciales.
  • Si la marge varie selon les canaux → optimiser la logistique et les coûts associés au e-commerce et au click-and-collect.

Panier moyen

Le panier moyen (AOV) correspond au montant dépensé par client lors d’une transaction. Cet indicateur reflète la capacité à valoriser chaque interaction. L’AOV doit être suivi à la fois en point de vente et en ligne, ainsi que par segment client (fidèles, nouveaux, occasionnels), car les comportements d’achat peuvent être très différents.

À suivre :

 

  • AOV global par canal.
  • AOV par segment client.

 

À corriger :

 

  • Si l’AOV est bas → déployer des stratégies de ventes additionnelles et de bundles, proposer des services additionnels en point de vente.
  • Si l’écart est important entre canaux → optimiser le parcours omnicanal.

Taux de conversion en magasin et en ligne

Le taux de conversion mesure le pourcentage de visiteurs (ou prospects) qui réalisent une action : achat, inscription à une newsletter, participation à un programme de fidélité… Cet indicateur reflète la performance du parcours client. En retail, le taux de conversion doit être suivi par canal (point de vente, e-commerce) et de façon omnicanale.

À suivre :

 

  • Taux de conversion global et par canal.
  • Conversion omnicanale : % de clients qui interagissent avec plusieurs canaux avant une transaction.

 

À corriger :

 

  • Si le taux de conversion est faible en magasin → améliorer l’accueil des visiteurs, former les vendeurs, réduire l’attente caisse avec le self-checkout
  • Si le taux de conversion est faible en ligne → fluidifier le tunnel d’achat, proposer des options de paiement.

Taux de démarque

Le taux de démarque (ou shrinkage) correspond à la différence entre le stock théorique et le stock réel disponible. Cet indicateur important traduit les pertes liées à :

 

  • La casse de produits ;
  • Les vols internes ou externes ;
  • Les erreurs administratives ;
  • Les écarts d’inventaire.

À suivre :

 

  • Évolution du taux de démarque global et par catégorie produit.
  • Périodes sensibles (pics de fréquentation, soldes, fêtes).

 

À corriger :

 

  • Si le taux de démarque augmente → renforcer la sécurité en point de vente.
  • Mettre en place une traçabilité omnicanale via un logiciel de commerce unifié, pour détecter les anomalies en temps réel.

Les KPI logistiques et omnicanaux essentiels

Taux de rupture et disponibilité produit

Le taux de rupture mesure le pourcentage de références indisponibles au moment où un client souhaite les acheter. C’est un KPI important, car chaque rupture génère une perte immédiate de ventes pour l’entreprise et une dégradation de l’expérience client.

 

À l’inverse, le calcul de la disponibilité produit reflète la capacité d’une enseigne à assurer la présence des bons articles au bon moment.

À suivre :

 

  • Taux de rupture global et par catégorie / canal.
  • Taux de disponibilité produit (OSA – On Shelf Availability).

 

À corriger :

 

  • Si la disponibilité varie fortement entre points de vente → centraliser la gestion et activer des mécanismes de redistribution (ship-from-store). Optimiser la disponibilité grâce à lallocation dynamique des stocks.
  • Si les ruptures sont fréquentes en ligne → proposer des produits équivalents ou la réservation sur un autre canal (magasin, entrepôt).
  • réduire les ruptures grâce à l’allocation dynamique

Stock accuracy

La stock accuracy évalue l’écart entre le stock théorique enregistré dans le système de l’entreprise et le stock physique réellement disponible. Cet indicateur garantit aux entreprises la fiabilité de leurs données.

 

Formule de calcul : Stock accuracy = (Références où stock théorique = stock physique ÷ Références auditées) × 100

 

Avec l’essor des systèmes RFID, les enseignes disposent désormais d’outils pour atteindre des taux de précision proches de 95–98 %, contre 60–70 % avec des inventaires classiques.

À suivre :

 

  • Taux de stock accuracy global et par magasin.
  • Fréquence des écarts détectés lors des inventaires.

 

À corriger :

 

  • Si la précision est inférieure à 90 % → renforcer la fréquence des inventaires tournants.
  • Si les écarts persistent malgré les contrôles → envisager le déploiement de la RFID pour une gestion automatisée en point de vente et en entrepôt.

On-Time In-Full

Le KPI On-Time In-Full (OTIF) mesure la proportion de commandes livrées dans les délais convenus et dans la quantité exacte demandée. C’est un indicateur de la performance logistique et de la qualité du service de l’entreprise.

 

Formule de calcul : OTIF = (Nombre de commandes livrées à temps et complètes / Nombre de commandes totales) × 100

À suivre :

 

  • OTIF global et par canal.
  • Types d’écarts : retards vs. livraisons partielles.

 

À corriger :

 

  • Si le taux “On-Time” chute → optimiser la planification logistique, revoir les délais fournisseurs, anticiper les pics saisonniers.
  • Si le taux “In-Full” est faible → analyser les causes : erreurs de picking, ruptures de stock.

KPI spécifiques au click-and-collect

Le Click-and-Collect rate mesure la proportion de commandes passées en ligne et retirées en magasin.

 

Click-and-Collect rate = (Commandes C&C ÷ Commandes totales) x 100

 

L’uplift panier en retrait, quant à lui, évalue la valeur additionnelle générée lors du retrait en magasin, lorsque le client complète son achat avec des articles supplémentaires.

 

Formule de calcul : Uplift retrait = (Chiffre d’affaires additionnel généré en magasin lors du retrait / Chiffre d’affaires initial des commandes C&C) ×100

À suivre :

 

  • Taux global de C&C sur le total des commandes en ligne.
  • Montant additionnel moyen généré lors du retrait (uplift).

 

À corriger :

 

  • Si le C&C rate est faible → améliorer la visibilité du service sur le site, raccourcir les délais de préparation, proposer des créneaux flexibles.
  • Si l’uplift est faible → former les équipes magasin à la vente additionnelle, mettre en avant des offres spéciales au point de retrait.

Ship-from-Store lead time

Le Ship-from-Store lead time mesure le délai moyen entre la validation d’une commande par un client et son expédition effective lorsqu’elle est préparée directement depuis un magasin. Cet indicateur évalue la réactivité du réseau.

 

Formule de calcul : Ship-from-Store lead time = Date d’expédition − date de commande (moyenne)

À suivre :

 

  • Délai moyen global du Ship-from-Store.
  • Comparaison par magasin / région pour identifier les points de blocage.

 

À corriger :

 

  • Si le délai est trop long → revoir l’organisation en magasin.
  • Si les écarts sont importants entre points de vente → harmoniser les pratiques et renforcer la formation des équipes.

Taux de retour et de reconditionnement

Le taux de retour mesure la proportion de produits retournés par rapport au volume total vendu. En retail, cet indicateur impacte à la fois la rentabilité de l’entreprise et la satisfaction client.

 

Taux de retour = (Nombre de produits retournés / Nombre de produits vendus) × 100

 

Le taux de reconditionnement, quant à lui, mesure la proportion de produits retournés qui peuvent être remis en stock ou revendus après contrôle qualité.

 

Taux de reconditionnement = (Nombre de produits remis en stock après retour / Nombre de produits retournés) × 100

 

Un taux élevé traduit une bonne gestion de la logistique inverse et une capacité à limiter les pertes.

À suivre :

 

  • Taux de retour global et par catégorie produit.
  • % de produits remis en stock vs. détruits.

 

À corriger :

 

  • Si le taux de retour est élevé → améliorer la description produit, fluidifier l’essayage en magasin.
  • Si le taux de reconditionnement est faible → renforcer le contrôle qualité et développer des filières de seconde main.

Les KPI expérience client & fidélisation essentiels

Net Promoter Score

Le Net Promoter Score (NPS) mesure la probabilité qu’un client recommande une enseigne à un proche. Il traduit le niveau de satisfaction et le potentiel de fidélisation.

 

Question posée au client : « Sur une échelle de 0 à 10, quelle est la probabilité que vous recommandiez notre entreprise à un ami ou à un collègue ? »

 

Segmentation des réponses :

 

  • Promoteurs (9–10) : clients fidèles, ambassadeurs potentiels de l’entreprise.
  • Passifs (7–8) : clients satisfaits mais neutres, peu enclins à recommander.
  • Détracteurs (0–6) : clients insatisfaits, à risque de nuire à la réputation de la marque.

 

NPS = % Promoteurs – % Détracteurs

À suivre :

 

  • Évolution du NPS global et par canal.
  • Corrélation avec la fidélité (CLV, taux de réachat).

 

À corriger :

 

  • Si le taux de détracteurs est élevé → identifier les irritants et mettre en place un plan d’action.
  • Si la majorité des clients se situent dans les passifs → renforcer la différenciation.

Customer Satisfaction Score

Le Customer Satisfaction Score (CSAT) mesure la satisfaction des clients vis-à-vis d’un produit, d’un service ou d’une interaction précise. Cet indicateur aide à identifier les points d’amélioration prioritaires.

 

Formule de calcul : CSAT = (Réponses “satisfait/ très satisfait” ÷ Nombre total de réponses) × 100

 

Attention : le CSAT évalue la satisfaction immédiate, mais pas nécessairement la fidélité sur le long terme. Pour une vision complète, il doit être combiné avec le NPS et la CLV.

À suivre :

 

  • CSAT global et par type d’interaction.
  • Taux de réponse aux enquêtes pour évaluer la représentativité.

 

À corriger :

 

  • Si le CSAT chute après certaines étapes → revoir les process logistiques et renforcer la communication client.
  • Si le taux de réponse est faible → simplifier les enquêtes et les envoyer au bon moment.

Customer Effort Score

Le Customer Effort Score (CES) mesure l’effort perçu par un client pour réaliser une action donnée, comme passer commande ou obtenir une réponse du service client. Plus l’effort est faible, plus l’expérience est fluide.

 

Formule de calcul : CES = Score moyen donné par les clients (échelle 1–7)

À suivre :

 

  • Score CES global et par interaction.
  • Comparaison CES vs. NPS/CSAT pour identifier les écarts.

 

À corriger :

 

  • Si le CES est élevé pour une étape précise → simplifier le process.
  • Si l’écart entre canaux est important → harmoniser l’expérience (magasin vs digital).

Taux de réachat & fréquence d’achat

Le taux de réachat indique la proportion de clients qui ont effectué au moins un deuxième achat après leur première commande.

 

Formule de calcul : Taux de réachat = (Clients ayant acheté ≥ 2 fois / Clients totaux) × 100

 

La fréquence d’achat mesure le nombre moyen de transactions par client sur une période donnée (par mois, par trimestre, par an).

 

Fréquence d’achat = Nombre total de transactions / Nombre total de clients

À suivre :

 

  • Taux de réachat global et par segment client.
  • Fréquence d’achat moyenne par canal.

 

À corriger :

 

  • Si le taux de réachat stagne → relancer les clients dormants avec des campagnes ciblées.
  • Si la fréquence d’achat est faible → créer plus de points de contact, renforcer la personnalisation.

Customer Lifetime Value

La Customer Lifetime Value (CLV) représente le revenu total généré par un client tout au long de sa relation avec l’enseigne. Cet indicateur permet de savoir combien investir pour acquérir et fidéliser un client.

 

Formule de calcul : CLV ≈ AOV × Fréquence × Durée (ou modèle marge × rétention)

À suivre :

 

  • CLV moyenne par segment client.
  • Ratio CLV / CAC pour mesurer la rentabilité des campagnes d’acquisition.

 

À corriger :

 

  • Si la CLV est faible → travailler le réachat, le panier moyen et la durée de la relation.
  • Si la CLV varie par canal → réajuster les budgets marketing pour privilégier les canaux les plus rentables.

Churn rate et CAC payback

Le churn rate mesure la proportion de clients perdus sur une période donnée (par exemple les clients n’ayant pas racheté sur 12 mois glissants).

 

Formule de calcul : Churn rate = (Nombre de clients perdus pendant la période / Nombre de clients actifs au début de la période) ×100

 

Le CAC payback mesure le temps nécessaire pour rentabiliser le coût d’acquisition client grâce à la marge brute générée par ce client (ou par une cohorte).

 

CAC payback = CAC ÷ marge brute mensuelle générée par la cohorte

 

Exemple : si le CAC est de 100 € et que la marge brute mensuelle générée par un client est de 20 €, le payback est de 5 mois.

À suivre :

 

  • Churn global et par segment.
  • CAC payback moyen et par canal d’acquisition.

 

À corriger :

 

  • Si le churn est élevé → renforcer les actions de fidélisation.
  • Si le CAC payback dépasse 12 mois → optimiser le mix acquisition.

KPI service client

Le First Contact Resolution (FCR) mesure le pourcentage de demandes résolues dès le premier contact avec le client

.

FCR = (Demandes résolues au 1er contact / Total demandes) × 100

 

L’Average Handling Time (AHT) correspond au temps moyen de traitement d’une demande (conversation + post-traitement).

 

AHT = (Durée totale des interactions + post-traitement) / Nombre total de demandes

 

Le taux d’abandon en file d’attente mesure le pourcentage de clients qui quittent la file avant d’avoir obtenu une réponse.

 

(Taux d’abandon = Clients ayant quitté la file / Nombre total de clients en file) × 100

À suivre :

 

  • FCR global et par canal.
  • Taux d’abandon par plage horaire et par canal.

 

À corriger :

 

  • Si le FCR est faible → renforcer la formation des conseillers, améliorer la base de connaissances, utiliser l’IA pour guider les réponses.
  • Si l’AHT est trop élevé → simplifier les process, automatiser les tâches répétitives.

Comment mettre en place un tableau de bord retail unifié ?

L’importance de la data centralisée

Le tableau de bord unifié permet d’analyser les performances avec des données centralisées entre les différents systèmes (POS, OMS et CRM). La data retail unifiée donne aux décideurs une vue complète du parcours client et des performances. Elle garantit :

 

  • Réactivité : grâce à l’analyse en temps réel ;
  • Optimisation continue des offres et parcours ;
  • Personnalisation de l’expérience en magasin : en reliant CRM, OMS et POS, l’enseigne peut augmenter la pertinence des interactions.

Les outils essentiels

Les dashboards intégrés aux systèmes POS, OMS et CRM permettent le suivi et l’analyse des indicateurs opérationnels. Ils garantissent une vision immédiate et contextualisée, pour une gestion en temps réel de la performance réseau.

La Business Intelligence (BI) apporte une dimension analytique avancée. Elle consolide les données multi-sources et permet l’analyse des tendances marché.

 

Enfin, le reporting en temps réel assure une réactivité maximale, grâce à des données mises à jour en continu.

Construire son tableau de bord KPI retail en 10 étapes

  1. Définir les objectifs (croissance, rentabilité, fidélisation, performance).
  2. Sélectionner les KPI essentiels (8–12 indicateurs par objectif).
  3. Identifier les sources de données : système de point de vente mobile (mPOS) et magasin (POS), commandes omnicanales (OMS), clients (CRM), e-commerce.
  4. Centraliser les flux.
  5. Fiabiliser la donnée.
  6. Choisir les bons outils d’analyse.
  7. Définir les responsabilités : associer chaque indicateur à un responsable.
  8. Construire des vues par rôle : direction (vision stratégique), manager (pilotage opérationnel), vendeur (objectifs terrain).
  9. Mettre en place des alertes et des seuils.
  10. Ajuster en continu en fonction des retours.

Benchmarks et bonnes pratiques en 2025

Decathlon utilise les KPI retail pour améliorer la performance opérationnelle et l’expérience client en magasin. Grâce à l’intégration de technologies comme la RFID pour le suivi des stocks, l’enseigne a rapidement gagné en efficacité.

Avec l’intégration efficace aux systèmes d’information de Decathlon et aux technologies telles que la RFID, les paiements mobiles, l’utilisation d’Openbravo POS dans les magasins Decathlon aide vraiment notre personnel en termes d’efficacité du processus d’encaissement et réduit le temps consacré à la formation du personnel. Tim Liu, Ancien responsable du projet POS en Asie

Découvrir

Chez Intersport, la data en temps réel est devenue un pilier du pilotage de la performance et de l’optimisation de l’expérience client. Grâce à la plateforme de commerce unifié d’Orisha Commerce, les équipes disposent d’une vision complète et centralisée sur l’ensemble du réseau. Le logiciel assure la gestion des points de vente et permet l’analyse du chiffre d’affaires sur les années précédentes par marques et par collections.

 

De son côté, le groupe SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot) a fait du commerce unifié un levier de sa stratégie pour renforcer son expérience d’achat haut de gamme et soutenir sa croissance internationale.

Nous avons choisi Openbravo pour sa technologie modulaire, basée sur le cloud et de sa large couverture fonctionnelle en matière de commerce unifié. Nous misons sur une entreprise à croissance rapide qui nous offre un véritable partenariat stratégique. Avec une forte orientation vers l’avenir, nous pensons que la solution Openbravo nous donnera l’agilité nécessaire pour innover pour nos clients et atteindre nos objectifs commerciaux. Marie-Caroline Bénézet, Directrice des opérations et de la transformation SMCP

Découvrir

Enfin, Leroy Merlin a fait du Ship-from-Store un levier stratégique pour accélérer les délais de livraison et fluidifier son organisation omnicanale. En s’appuyant sur la plateforme d’Orisha Commerce, l’enseigne centralise ses stocks et orchestre les expéditions directement depuis ses magasins.

 

Prenez RDV pour une démo de notre solution omnicanale !

Ordres de grandeur observés en 2025

  • Taux de rupture moyen : 6–8 % en distribution spécialisée.
  • CSAT : les enseignes avec un bon CSAT se situent entre 75–85 %.
  • OTIF : benchmark autour de 85–90 % (source McKinsey)

Bonnes pratiques clés

  • Combiner indicateurs financiers et relationnels pour piloter la rentabilité et la fidélisation.
  • Mettre en place une stratégie de gouvernance de la donnée.
  • Utiliser la BI et le reporting temps réel pour ajuster les stratégies.
  • Communiquer les résultats pour renforcer la confiance des consommateurs.

FAQ – KPI Retail et Expérience Client


Quels KPI suivre pour mesurer l’expérience client en retail ?

En 2025, les KPI clés de l’expérience client retail sont le chiffre d’affaires par canal, le Net Promoter Score (NPS), le Customer Satisfaction Score (CSAT), le Customer Effort Score (CES), le taux de réachat et la Customer Lifetime Value (CLV). Ces indicateurs permettent d’évaluer satisfaction, fidélisation et rentabilité en magasin comme en ligne.

Quelle est la différence entre NPS, CSAT et CES ?

Le NPS mesure la probabilité de recommandation (promoteurs – détracteurs). Le CSAT évalue la satisfaction immédiate après une transaction. Le CES mesure l’effort fourni par le client pour obtenir un service. Utilisés ensemble, ces trois KPI donnent une vision complète de la qualité de l’expérience client.

Quels KPI omnicanaux suivre pour le click-and-collect et le ship-from-store ?

Les principaux KPI omnicanaux de vente en 2025 incluent le taux de commandes click-and-collect, l’uplift panier lors du retrait en magasin, le délai moyen de préparation (ship-from-store lead time), le taux de retour et la précision des stocks (stock accuracy). Ils permettent d’optimiser l’efficacité de la logistique, ainsi que la satisfaction client.

Comment relier KPI expérience client et rentabilité ?

Le lien se fait via la Customer Lifetime Value (CLV), le taux de réachat et le CAC payback. Par exemple, une amélioration du NPS et du CSAT augmente la rétention, donc la CLV. À l’inverse, un CES élevé peut générer de la perte de clients et réduire la rentabilité globale.

Quels outils utiliser pour fiabiliser et suivre les KPI retail ?

En 2025, la fiabilité des indicateurs retail passe par la centralisation de la data dans des systèmes unifiés (POS, OMS, CRM). Les dashboards omnicanaux et les solutions de Business Intelligence permettent l’analyse et la visualisation en temps réel des indicateurs financiers, logistiques et clients, et d’agir plus vite.

En 2025, le pilotage par les KPI est la condition pour concilier performance économique et fidélisation client omnicanale. L’enjeu n’est pas de multiplier les indicateurs, mais de construire un tableau de bord unifié, basé sur une data centralisée et fiable (POS, OMS, CRM).

 

Les enseignes qui prennent l’avantage sont celles capables de transformer leurs KPI en actions mesurables : réduction des ruptures, optimisation des marges et amélioration de la satisfaction client en temps réel.

 

Demandez une démo de notre dashboard omnicanal Orisha !